👊 Dimanche inspiré par une femme devenue pionnière en se tapant la honte sur internet…en y survivant, & en y trouvant un goût à la vie qu’elle n’avait jamais goûté avant. Encore mieux, elle est chercheuse en sciences sociales et a analysé tout ça.
👏 Brené Brown👏 est une texane née en 1965. Ses recherches sur les difficultés affectives lui montrent que la clé en est la vulnérabilité et la honte de ne pas « se sentir assez », en ne se donnant pas à voir vraiment par l’autre. Elle décide alors d’étudier pour éliminer la vulnérabilité. Spoiler alert : la supprimer revient à supprimer toutes les autres émotions. Il faut donc l’embrasser. Et c’est là qu’on adore @brenebrown, car elle décortique tout cela de façon hyper éclairante, avec beaucoup d’humour & surtout, surtout…Elle le vit elle-même !
Sa première conférence TedX de 2012, où elle raconte sa dépression d’1 an lorsqu’elle réalise qu’on doit embrasser la vulnérabilité qu’elle voulait éradiquer, est devenue virale. Elle raconte aussi sa prostration de 3 jours suite à ce coming-out sur sa santé mentale. Dans un pays shooté à la réussite, elle fait figure de messie.
Elle explique qu’on écrase la vulnérabilité avec les addictions, la certitude ou le perfectionnisme, sur nous et sur nos enfants. Que pour accepter la vulnérabilité, il faut accepter qu’en se montrant, on sera critiqué, qu’on nous (se!) dira « tu n’es pas assez bon », « pour qui te prends-tu ? ».
La honte est comme un marécage à traverser. Quand elle attaque, il faut s’isoler, encaisser & parler, car son antidote est l’empathie. Il faut lâcher cette armure et la remplacer par la curiosité. Bref, vous l’avez compris, la vulnérabilité n’est pas faiblesse mais pur courage. Courage de se confronter, de descendre dans « l’arène de la vie ». Savoir que les critiques seront là, & se montrer, faire, mais surtout en essayant vraiment, à fond. Ne pas descendre dans l’arène est confortable, attendre d’être prêt est une illusion. Y descendre, c’est vivre.
🌬️ Alors on inspire, on souffle…Et on se demande où on se censure pour ne pas « oser grand »
Article écrit par Anne Rouquier
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