👊 Dimanche inspiré par la magie d'Halloween
Alors que la nuit tombe, la silhouette des arbres se dessine dans le crépuscule et il nous semble sentir un fond de magie dans l’air … abracadabra ! Voici un être mystérieux devenu symbole féministe & faisant même l’objet d’une réhabilitation officielle en Catalogne et en Ecosse : la sorcière 🧙♀️
Au départ, partout, des femmes & des hommes soignent avec les plantes. Mais de la Renaissance au 18e, les pays chrétiens organisent leur persécution méthodique. Les femmes sorcières sont très particulièrement visées. L’Eglise crée une image folklorique de sorcière diabolique & la diffuse dans les Traités de démonologie.
Image arrivée jusqu’à nous ! Si cette femme doit être éliminée, c’est car elle est une pionnière qui fait avancer la cause féminine en aidant à contrôler la fertilité. C’est aussi car elle est guérisseuse à une époque où la médecine s’organise. Elle est peut-être surtout ce symbole de femme indépendante qui vit seule, en connexion avec la nature, sans enfants, en marge de la société. Qui ne joue pas le jeu.
350 ans & une multitude de femmes pionnières plus tard, nous sommes plus libres de nos choix grâce à elles toutes. Nous sommes aussi plus conscientes de notre force. Aujourd’hui, nous savons que nous sommes toutes des sorcières et que oui, nous avons des pouvoirs, même si on ne s’en est pas encore rendu compte, même si on vit en appart’ autour d’une grande ville et qu’on adore être mariée et mère de bambins. Car être sorcière, c’est croire en nous, en nos capacités & suivre nos envies, en lien avec la force de la nature et les autres femmes. Célibataire ou en couple, mère ou nullipare, nous nous sentons reliées par cet esprit féminin dit sacré qui amplifie cette force. Nous sommes libres & soeurs, indépendantes & solidaires, puissantes & sensibles.
Nous sommes des sorcières de 2022. Durant ces jours où la nature est féerique, laissons l’esprit de cette force peut-être bien magique nous toucher.
🌬️ Alors on inspire, on souffle, et on se connecte à la sorcière en nous.
Crédit image : J.Tomanek, Fire Dance
Article écrit par Anne Rouquier
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