👊 Dimanche de rentrée inspiré pour Paris-Yesterday avec Julie-Victoire Daubié 😍
Au quotidien, on l’appelait Victoire, comme le voulait l’usage du XIXème siècle. Son quotidien commence en 1824 dans les Vosges 🏞️. A une époque où l’on pouvait, en une vie, connaître la monarchie, la république et l’empire. Les longues robes raccourcissent et les espoirs des filles rallongent. Victoire s’aventure très tôt dans la connaissance. Elle étudie beaucoup. A 20 ans, elle obtient le certificat permettant d’enseigner, à 35 elle reçoit un prix prestigieux 🏅 pour son 1er livre, sur la condition économique des femmes. A l’heure où jaillissent réalisme, romantisme, innovations techniques révolutionnaires et bâtiments haussmanniens, Victoire veut étudier plus, plus loin, à l’université. Pour elle et aussi pour ouvrir la voie à toutes les autres🙏. Elle veut faire jaillir les femmes 🦸🏻♀️ dans ce nouveau monde qui se dessine. Mais pour cela, il lui faut le bac, or les filles ne passent pas le bac. Ce n’est même pas interdit, ça n'existe pas. Et c’est là que, peut-être un dimanche soir, Victoire a pensé « et pourquoi pas » ?
A 37 ans, elle sera la 1ère bachelière de France🥇, puis la première licenciée en lettres 💪. Economiste, journaliste, elle ne cessera d’oeuvrer pour l’émancipation des femmes👊, tant par son travail que par sa vie.
🌬️ Inspirez… soufflez… et connectons-nous à la force de ce … « et pourquoi pas ? ».
Article écrit par Anne Rouquier
Crédit photo : Portrait de Julie-Victoire Daubié, 1861. Bibliothèque Marguerite Durand, Paris.
Sources: Le Progrès, Le Parisien, TV5 Monde, Radio France.
A lire : « La Première Bachelier » de Véronique André-Durupt
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